¡BLACKOLERO!

Frank Black, Black Francis, Pixies, Breeders

28 juin 2007

Chronique maison : "93-03" (édition européenne)

Après une dizaine de LP généralement sous-estimés, Frank Black méritait certainement une compilation, capable non seulement de synthétiser son œuvre mais d’élargir son public, notamment en direction de l’énorme – et souvent frileux – fan-club des Pixies. Si la question de la légitimité ne se posait donc pas, celle du contenu, en revanche, relevait a priori du casse-tête : comment résumer en un album une discographie aussi imposante ? Et bien sûr, comment convaincre les vieux fans d’acheter ce best of ?...

Cooking Vinyl a tranché la première question en puisant principalement dans les trois premiers albums de l’artiste, réputés les plus populaires et les plus audacieux. On commence donc le festin avec une généreuse brochette de classiques inaltérables (Los Angeles, Abstract Plain, Calistan, Speedy Marie, Freedom Rock, Headache, Men in Black), pour le finir avec quelques titres de l’ère Catholics, parfois incontournables (Western Star, Robert Onion, Massif Central), parfois très discutables : on se demande comment des réussites aussi évidentes que Billy Radcliffe, St. Francis Dam Disaster ou His Kingly Cave ont pu passer à la trappe au profit du fadasse Bad Harmony et du tapageur Hermaphroditos

Côté bonus, 93-03 assure l’essentiel : outre une hidden track en béton (Threshold Apprehension, locomotive du futur LP Bluefinger) qui devrait aisément séduire le fan-club mentionné plus haut, il propose neuf titres enregistrés avec Duane Jarvis, Eric Drew Feldman et Billy Block lors de la tournée américaine de 2006. Si l’interprétation manque un peu de finesse, on saluera par contre la qualité de l’enregistrement, très honorable, et une tracklist plutôt culottée, mêlant des petits classiques (Bullet, Nadine), des reprises tonitruantes (mention spéciale à l’obscur That Burnt Out Rock’n’Roll) et une b-side judicieusement exhumée (Living on Soul).

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26 juin 2007

Massif concert à Clermont

C'est officiel : Frank Black écoute ses fans. Préoccupé de lire de plus en plus de critiques sur la longueur de ses concerts, il a changé sa guitare d'épaule hier à Clermont-Ferrand.

Le show a débuté par un mini-concert solo pendant lequel Frank s'est accompagné à la guitare acoustique. Se sont succédé : "Velouria", "I Heard Ramona Sing", "She Took All the Money", "Two Reelers", "Sir Rockabye", "Headache"... Puis, pendant "History Song" (la reprise de The Good, The Bad And The Queen), Ding, Charles Normal et Skippy Carter sont entrés en action.

Frank a alors revêtu sa persona de rock star sans guitare. Ont été joués : "California Bound", "Los Angeles", l'inévitable "Massif Central", "Manitoba", "Thalassocracy", "Freedom Rock", "All My Ghosts", "The Rockafeller Skank", "Tight Black Rubber", "Captain Pasty", "Your Mouth Into Mine", "Threshold Apprehension", "You Can't Break a Heart and Have it", "Lolita", "The Black Rider" et "Robert Onion".

Sur FrankBlack.net, Rémi G., un ami fidèle de Blackolero, livrait aujourd'hui ses impressions : "Rien à voir avec le concert de Paris. Frank était beaucoup plus à l'aise dans les aigus, il a fait beaucoup moins d'erreurs (en tout cas je ne les ai pas entendues), dans l'ensemble le show était plus professionnel. Frank sautait partout, je ne l'avais jamais entendu crier comme ça, il était en grande forme. Le tout a duré un peu plus d'une heure et demie."

Merci à cedelo pour la setlist.

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24 juin 2007

Ding, Skippy, Charlie : l'interview

L'Histoire retiendra que Blackolero a été à deux doigts d'interviewer Frank Black... Mais malgré la meilleure volonté du monde, les efforts de Danièle, l'attachée de presse de l'Aéronef à Lille (qu'elle soit ici chaleureusement remerciée), et de Joe le tour manager, malgré l'intercession de Jason Carter, ce n'était tout simplement pas le bon soir pour parler à Charles Thompson. Pour une raison simple : son épouse Violet, enceinte de leur 3e enfant comme l'artiste l'a lui-même révélé sur le forum de FrankBlack.net, était en ville avec lui. Qui aurait pu reprocher à notre héros de consacrer le plus de temps possible à sa famille ? Blacko ne faisait pas le poids...

Aucun regret pour autant – au contraire. Outre le concert lui-même, la soirée fut mémorable, passée en compagnie de Jason Carter, Charles Normal et Ding Archer, les trois acolytes de Frank Black qui ont pratiquement adopté l'équipe de Blackolero...


De gauche à droite : Jason "Skippy" Carter, Charles Normal, "Ding" Archer.


L'entretien, qui durera un peu plus de 20 minutes, commence sur une note surréaliste : à notre entrée dans la loge, le batteur Jason Carter remarque immédiatement mon T-shirt "The Schwa Corporation" et se précipite sur moi, main tendue : "Ça alors ! Moi aussi j'en fais partie !" Schwa est la création de l'artiste américain Bill Barker : à l'origine un livre de dessins en noir et blanc à propos d'aliens colonisateurs, prétexte à un délire élaboré et malin autour de la propagande et de la paranoïa.

Jason Carter (batterie) Figure-toi que j'avais apporté mon livre "Schwa" à l'enregistrement de Bluefinger ! Tu sais que dans les chansons de Frank, il y a parfois des références aux extraterrestres... Au début c'était plutôt par plaisanterie, mais en même temps c'était vraiment marrant d'avoir ça sous les yeux pendant que j'enregistrais.

Blackolero – Comment a réagi Frank ? "Oh, non, pas encore ces conneries sur les extraterrestres !" ?

JC – Non, ça lui était égal.

Blackolero – Parlons plutôt de musique. Nous nous demandions comment, les uns et les autres, vous avez été amenés à travailler avec Frank. Nous savons que Jason, que nous avons déjà interviewé, a été présenté à Frank par Charles [Normal]. Mais comment Charles l'a-t-il connu ?

Charles Normal (guitare) Il y a des années, je faisais un album pour la Warner et je l'ai appelé. J'étais un grand fan et je voulais savoir s'il accepterait de jouer un solo de guitare ou de faire des choeurs sur mon disque... J'ai appelé son manager, et on m'a dit "Non, ça ne l'intéressera probablement pas." Mais il m'a rappelé quelques mois plus tard. Il se trouvait qu'il était un grand fan de mon frère, Larry Norman, et ça fait quelque chose comme vingt ans que j'accompagne mon frère, donc Frank connaissait mon jeu de guitare. Il m'a dit "Absolument, j'adorerais faire quelque chose avec vous !"
J'ai réservé un studio... et deux jours avant l'enregistrement, c'était en 1994, un tremblement de terre a frappé Los Angeles et a détruit ma maison. Je crois que sa maison à lui a été pas mal amochée aussi. Pendant environ deux semaines, la vie s'est arrêtée à L.A. L'album n'a jamais été enregistré. Par la suite, j'ai continué à fréquenter Frank, il est venu me voir une ou deux fois en Norvège à l'époque où j'habitais là-bas. On se disait régulièrement "Hé, on devrait faire de la musique ensemble !" et puis un jour il m'a dit "Ça te dirait une tournée européenne ?" C'était parfait pour moi, car je fais déjà partie d'un groupe avec Jason [Guards Of Metropolis], et Jason était déjà impliqué dans l'enregistrement de Bluefinger et devait jouer sur la tournée, donc je me suis dit... super ! Je vais voyager en Europe avec un nouveau groupe et avec Charles !

Blackolero – Vous avez un autre projet en cours avec Frank et Larry Norman...

CN – Je ne vais pas parler de ça maintenant. Je vous dirai quand il y aura du nouveau.

Blackolero – Mais c'est toujours d'actualité ?

CN - Oui. Mais je ne dirai rien parce que je ne veux pas que quelqu'un nous pique l'idée.

Ding (basse) – Cachottier.

CN – C'est que... c'est une sacrée bonne idée !

Blackolero – Passons à Ding...

D – Comment j'ai été impliqué ? J'ai été recommandé à Frank. Il a le même agent que PJ Harvey [dont Ding a été le bassiste en tournée] et d'après ce que j'ai compris, il essayait de trouver quelqu'un qui puisse donner une dimension un peu plus rock, un peu plus punk, et l'entourage de PJ a eu la gentillesse de me recommander. J'ai simplement reçu un email un beau matin pour me demander si ça me plairait de jouer de la basse pour Frank Black, pas d'audition, directement aux répétitions. Donc je l'ai fait ! [En français dans le texte.]

Blackolero – Combien de chansons avez-vous répétées pour cette tournée ?

JC – 22.

Blackolero – Les setlists que nous avons vues nous ont donné l'impression de tirer pas mal vers le début de la carrière solo de Frank... Avez-vous appris beaucoup de titres extraits des deux premiers albums ?

CN – En fait je crois qu'il n'y a pas plus de trois chansons extraites du premier album.

D – Mon premier boulot a été d'apprendre le "best of" en entier, on a commencé par là et au-delà de ça, c'est Frank qui décide.

Blackolero – La plupart des chansons que vous jouez ont été écrites il y a des années, quelle latitude avez-vous pour y ajouter votre touche ?

D – Frank fonctionne beaucoup au feeling...

JC – Il y a une structure bien définie pour chaque chanson, mais il nous laisse la liberté d'y imprimer notre propre style.

D – On m'a spécifiquement demandé de ne pas apprendre chaque petite fioriture et de simplement interpréter les chansons.
Charlie [Normal] s'imaginait que Frank jouerait de la guitare, donc il a appris la guitare solo. Il a dû s'adapter rapidement pour jouer aussi les parties rythmiques, je suppose que ça explique en partie le changement de son.

CN – Oui, il a toujours eu deux guitares électriques sur scène, et sur cette tournée il n'y en a qu'une... Mais on ne peut jouer qu'un truc à la fois, donc je passe de l'un à l'autre. J'aimerais bien pouvoir dire que je suis tellement bon que je suis capable de jouer tout seul ce qui nécessite habituellement deux guitaristes...

D – On joue sans setlist. Il y a une liste de chansons et c'est Frank qui annonce laquelle on va jouer à un moment donné. C'est très... [il claque des doigts sur un rythme rapide] première chanson-chanson suivante-chanson suivante, rien n'est gravé dans le marbre.

JC Sur les trois derniers concerts, on nous a beaucoup reproché de ne pas jouer assez longtemps. Je crois que la meilleure chose que je puisse répliquer à ça – je ne peux pas parler au nom de Frank, mais on finit tous par oublier ce qu'il y a sur cette liste, parce qu'on ne l'a pas sur scène ! [rires]

CN – Et puis, comme l'a dit Ding, c'est du "bam-bam-bam", il n'y a pas de pause entre les chansons, tu vois, dès que le dernier accord d'une chanson disparaît, on se lance dans la suivante. Si on faisait comme la plupart des autres groupes qui parlent et accordent leurs guitares, ça pourrait facilement durer 1 h 45, mais...

Blackolero – C'est le même concert, mais sans temps mort.

CN – Absolument aucun temps mort. Le public entend le même nombre de chansons que pendant un concert d'une heure quarante-cinq.

JC – Et puis on n'a pas de liste, on a changé l'ordre des chansons, on a joué des chansons différentes certains soirs, et il n'y a pas de règle... Ce n'est pas réfléchi, c'est simplement... [il crie] C'est comme un duel de cow-boys ! On dégaine et on tire ! [rires]

Blackolero – Vous l'aviez vu sur scène avant ?

CN – Oh oui, j'ai vu les Pixies et Frank Black pas mal de fois.

D – J'ai vu les Pixies – PJ Harvey a joué avec eux, on se saluait dans les coulisses...

JC – Guards Of Metropolis [groupe de Jason et de Charles] a fait sa première partie à Portland lors de sa précédente tournée, celle de Fast Man Raider Man.

Blackolero – Et qu'est-ce que vous pensez de Frank comme frontman, en particulier maitenant qu'il chante sans guitare ?

CN – Ben, on est derrière lui, alors...

Blackolero – Je sais !

CN – Je le trouve vraiment bon.

D – Il s'est adapté incroyablement vite.

CN – Il y a des vidéos ? Je n'ai vu aucune vidéo, donc je suis moins bien placé que vous pour savoir ce qu'il donne face au public. Mais je suis sûr que c'est cool !

D – Comme nous tous, il s'améliore à chaque concert. On en a six ou sept derrière nous, c'est à chaque fois plus intense, il est de plus en plus à l'aise sans la guitare. C'est un sacré changement pour lui, ce n'était pas une décision facile.

JC [posément] Je pense que Frank est la vivante incarnation du mot "cool". Il n'y a jamais rien d'emprunté chez lui. Tu sais, comme certaines personnes peuvent paraître mal à l'aise sur scène ? Lui... il est trop cool pour ça ! Il est si cool qu'il ne devrait même pas être sur scène ! [rires] Il devrait simplement s'asseoir sur un fauteuil au fond de la salle et chanter sans bouger !
Ce que je veux dire, c'est... Peut-il se tromper ? Je ne crois pas. Tout ce qu'il fait a l'air si foutrement cool. Il est Frank Black, tu vois... c'est le modèle !

Blackolero – Combien de chansons ont été enregistrées pendant les sessions pour Bluefinger ?

JC – Autant qu'il y en a sur le disque : onze. Rien n'a été retranché, rien n'a été ajouté. Je dirais que 75 % de l'album a été écrit pendant l'enregistrement. Il avait une idée, on enregistrait son idée, puis il prenait un jour ou deux pour la peaufiner... Mais c'est à lui qu'il faudrait poser la question.

CN – Je n'ai même pas encore entendu Bluefinger ! Je n'ai même pas l'album.

D – Je l'avais sur mon iPod en répétition. J'avais demandé les chansons qu'on devait apprendre, j'ai récupéré l'album entier.

CN – L'enregistrement de l'album et la préparation de la tournée ont eu lieu grosso modo au même moment. Quand j'ai eu la liste des chansons à apprendre, il y en avait quelques-unes de Bluefinger, donc j'ai dû apprendre celles-là, mais ce n'était pas le moment de me dire "Oh, je me demande ce qu'ils sont en train de faire ?" Je n'avais pas le temps. Mais maintenant qu'on est en route, je vais sûrement l'écouter cette semaine. Cela dit, les quelques chansons que j'ai entendues sont vraiment cool. J'ai dû en apprendre, je ne sais plus, quatre, cinq ? [Tout le monde se met à compter : "Lolita... Threshold... Can't Break a Heart... Your Mouth into Mine... Captain Pasty... Tight Black Rubber..."] Six chansons. [À Ray La Manta, qui a débité la liste sans hésiter] Tu devrais faire notre setlist de ce soir ! [rires]

Blackolero – Quel a été le rôle de Mark Lemhouse sur l'album ?

JC – Mark était le producteur. Charles Thompson lui a demandé de produire le disque. Je sais que Mark en a parlé sur son site, vous devriez lui poser la question. Mais je dirais que c'était un producteur peu interventionniste. Après tout, à combien de sessions Frank Black a-t-il participé dans sa vie ? Qui le sait ? Même moi je n'en sais rien. Peut-être des milliers. Je crois que Frank voulait juste une autre paire d'oreilles.

CN – Il n'y a pas de rôle bien défini. "Producteur", ça ne veut rien dire en particulier – ça peut aller de George Martin qui écrivait des arrangements pour orchestre à un type qui n'est pas nécessairement musicien, qui reste assis là à dire "Ouais, ça sonne bien" ou "Tu devrais peut-être rallonger cette partie"... Vous savez que Mark Lemhouse est un très bon guitariste, c'est un musicien, donc... je n'étais pas là, mais je suppose que son rôle se situe quelque part entre ces deux extrêmes.

JC – Et il fait des choeurs, et il indique sur son site qu'il joue de la cloche... il a une très jolie partie de cloche, très jolie... Et il a fait quelques bonnes suggestions.

Blackolero – À part peut-être Jason et Charles, qui ont l'habitude de jouer ensemble, comment ça se passe entre vous sur scène ?

D – C'est encore en train de se mettre en place, pas vrai ? C'est normal. Mais ça ne veut pas dire que ça se passe mal, ça se passe bien !

JC – Les chansons de Frank sont un peu plus complexes que la plupart des chansons rock que j'ai eu l'occasion de jouer. Ça m'a pris quelques jours pour me sentir à l'aise sans trop réfléchir à ce que je devais jouer. Mais maitenant qu'on est sur scène, au moins pour moi, c'est du pur plaisir !

D – Ouais !

JC – Ça se passe super bien, il y a une ambiance géniale. Et Charlie [Normal] et moi jouons ensemble depuis si longtemps que je n'ai même plus besoin d'y penser.

Blackolero – Est-ce la première fois que vous jouez en Europe ?

JC – Non.

CN – On a souvent joué en Europe.

D – Laissez-moi voir... Ah ouais, je vis ici ! [rires]

Blackolero – Pas très loin d'ici, en fait.

D – Une heure et demie en train, à ce qu'on m'a dit.

Blackolero – Justement, parlons de l'Angleterre. Les fans anglais se plaignent de ne pas vous voir beaucoup sur cette tournée...

D – On a joué à Londres !

Blackolero – Ça fait une date...

CN – Les Chinois se plaignent aussi.

D – J'aurais bien aimé jouer à Manchester, mais ce n'est pas nous qui décidons de ça. Mais ça m'aurait bien plu de mettre 25 noms sur la liste d'invités pour un soir !

CN – Vous, vous nous voyez beaucoup, on fait plein de dates en France ! Huit ou neuf... C'est cool. Aussi souvent que j'ai joué en Europe, c'était toujours Hollande, Allemagne, Scandinavie, Angleterre... Je suis allé à Paris plusieurs fois, mais je n'avais jamais joué à Nantes, Angers...

D – Toulouse...

Blackolero – C'est vrai que nous avons la réputation d'être les plus fanatiques parmi les fans de Frank...

CN – Ouais. Vous êtes des Frankophiles.

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Lille : photos, vidéo et setlist

Restez branchés sur Blackolero, le canal francophone d'info blackienne, pour notre prochaine exclu : un entretien avec Jason Carter, Charles Normal et Ding Archer, autrement dit le groupe qui accompagne actuellement Frank Black en tournée ! L'interview, réalisée le 22 juin 2007 à l'Aéronef de Lille, est en cours de traduction... Pour vous faire patienter, voici la setlist lilloise et quelques images du concert.

1. Los Angeles (vidéo ici) - 2. Robert Onion - 3. Tight Black Rubber - 4. Thalassocracy - 5. Old Black Dawning - 6. Freedom Rock - 7. Threshold Apprehension - 8. Captain Pasty - 9. California Bound - 10. All My Ghosts - 11. Lolita - 12. Massif Central - 13. Remake/Remodel - 14. The Rockafeller Skank - 15. Manitoba - 16. Ten Percenter - 17. You Can't Break a Heart and Have It - 18. The Black Rider - 19. Six-Sixty-Six (a cappella) - 20. Deadman's Curve - 21. History Song.










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22 juin 2007

On the (French) road again

L'équipe de Blackolero sera ce soir à L'Aéronef pour assister au concert lillois de Frank Black... et peut-être plus si affinités. En attendant, voici une petite vidéo tournée quelque part entre Paris et Hambourg par Jason Carter, visible sur son blog. Où l'on découvre notamment que le chauffeur du King et de son groupe s'appelle Jean-Pierre et ne parle pas un mot d'anglais...

(Merci à Jason.)

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14 juin 2007

Black Francis à Paris : setlist et vidéos !

Indécrottablement provinciale, l'équipe de Blackolero n'était pas au concert impromptu du 13 juin au Paris Paris. Heureusement, quelques fans français nous ont fait la grâce de rendre compte de l'événement sur le forum du site frankblack.net. Résumé...

Tout comme à Salem le 26 mai, Black Francis a laissé la guitare en coulisse pour se contenter du micro. Et de même que chez Lefty, le show a démarré avec la reprise de Tom Waits, The Black Rider, pour se clore avec celle de Fatboy Slim, The Rockafeller Skank. A cette différence près que Charles et sa bande ont accordé au public parisien un rappel, lui aussi consacré à une reprise : Remake/Remodel de Roxy Music.

Entre les deux : 1 h 10 de rock'n'roll dans un club minuscule et plein à craquer (environ 200 privilégiés...). Charles Thompson (chant), Charles Normal (guitare), Ding Archer (basse) et Jason Carter (batterie) ont interprété (dans le désordre) Tight Black Rubber, Captain Pasty, Your Mouth Into Mine, Lolita (où un solo de guitare remplaçait l'harmonica), Threshold Apprehension, You Can't Break a Heart and Have it pour ce qui est des titres de Bluefinger, et aussi Old Black Dawning, Los Angeles, Thalassocracy, Freedom Rock, Ten Percenter, Massif Central, Robert Onion, Manitoba et California Bound.

Merci à Denis V., Rémi G. et Pierre "Debaser" qui ont été nos yeux et nos oreilles... Et un merci particulier à Samithemenace à qui nous devons ces deux vidéos de l'événement : The Black Rider et Los Angeles.

Photo : Robert Gil / www.photoconcerts.com.

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13 juin 2007

Charles à Paris ce soir

Frank Black Francis donne un concert privé et gratuit ce soir (21h) au Paris Paris, 5 avenue de l'Opéra. Que ceux qui sont intéressés se manifestent rapidement, il doit rester quelques places encore...

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