¡BLACKOLERO!

Frank Black, Black Francis, Pixies, Breeders

23 janvier 2008

Les Petits Fours sont presque prêts

Le dernier communiqué du Bureau nous apprend que Charles et Violet viennent d'achever l'enregistrement de Petits Fours, premier LP de Grand Duchy. L'album sera mixé dans quelques jours par David Jay Haskins (dit David J.), le bassiste intello de Bauhaus.

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15 janvier 2008

"Svn Fngrs" : bonus tracks en vue

Comme pour confirmer notre post du 10 janvier, le Bureau de BlackFrancis.net annonce que Charles vient d'enregistrer la b-side du futur single The Seus... ainsi qu'une poignée de bonus tracks pour faire bonne mesure. D'ici à ce que Svn Fngrs se transforme en LP, il n'y a plus qu'un pas, que le King est certainement capable de franchir...

(Once again, merci à Soren.)

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Meet the King

Dans un nouveau vidéo-blog posté cette nuit sur son site officiel ainsi que sur sa page MySpace, Charles donne rendez-vous à ses fans français à l'Entrepôt (7-9, rue Francis de Pressensé dans le XIVe) le 16 février à 17 h, pour un petit concert apéritif !




NB : le passage concernant Paris commence à 3:30 et s'achève à 4:05.

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10 janvier 2008

"Svn Fngrs" : sexe, mort et rock'n'roll

Grâce à divers articles parus un peu partout sur le Web et débusqués par notre ami et informateur Soren, on en sait désormais un peu plus sur le mini-album Svn Fngrs. «Il a été écrit, enregistré et mixé en six jours, a récemment expliqué Charles au magazine en ligne Drowned in Sound, et le septième jour Mark Lemhouse [producteur de Bluefinger] a conçu l'artwork.» Globalement minimaliste, la production, signée Jason Carter, s'est essentiellement concentrée sur la voix de Charles. «Je ne vous ennuierai pas à vous parler du concept, ajoute le King. Disons qu'il y est beaucoup question de sexe barbare [nasty], de mort encore plus barbare, et de la belle étrangeté de la naissance.» Nous voilà prévenus.
Svn Fngrs devrait être disponible le 3 mars... dans un format qui reste à définir, bien que Cooking Vinyl envisage «par défaut» une sortie classique en CD. Charles ne cache pas qu'il se soucie très peu de cette question, l'essentiel pour lui étant que sa musique trouve son chemin jusqu'à ses fans - gratuitement s'il le faut, sous-entend-il.
Initialement destiné à agrémenter le futur (hypothétique ?) single She Took All the Money, The Seus - déjà téléchargeable sur la page MySpace de Black Francis - pourrait bien sortir lui-même en single un peu plus tard, assorti d'un inédit qui reste à écrire, peut-être «une symphonie-fleuve (...) écrite en dix minutes». Autrement dit, si She Took All the Money finissait par sortir en single, Charles Thompson deviendrait le premier songwriter de l'Histoire à écrire une c-side...

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A tous ceux qui auraient passé les derniers jours dans la jungle de Bornéo ou sur le Mont Olympus : ne ratez pas l'événement de ce mois - notre interview exclusive de Jean Walsh !

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08 janvier 2008

Charles décroche le Peru

Ce n'est finalement pas le Reid Paley Trio qui assurera la 1ère partie de Black Francis lors de sa prochaine tournée européenne, mais Bobbie Peru, le groupe de Simon "Ding" Archer, bassiste de Frank Black lors de sa dernière tournée dans le Vieux Monde. C'est Ding lui-même qui vient d'annoncer la nouvelle sur sa page MySpace.
Les petits chanceux qui verront le "Charles Thompson trio" en février prochain auront donc le plaisir de revoir deux des trois membres du groupe qui accompagnait le King l'été dernier. Seul Charles Normal manquera à l'appel. Peut-être pas pour longtemps, car d'après nos informations il serait impliqué dans l'un des futurs projets de Frank Black Francis.

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Les nombreux fans des Breeders qui visitent Blackolero seront ravis d'apprendre - s'ils ne le savent pas déjà - que le plus fameux groupe de Dayton, Ohio, dispose enfin de son site officiel à lui tout seul. Comme quoi tout arrive !

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07 janvier 2008

Interview : Jean "Speedy Marie" Walsh

Elle a été la première manager de Charles Thompson avant de devenir sa première épouse ; en seize ans de vie commune, elle lui a inspiré quelques-unes de ses plus belles chansons, parmi lesquelles Is She Weird, Speedy Marie et Strange Goodbye. Jean Walsh, comédienne à Los Angeles, a bien voulu se confier à Blackolero, avec une sincérité, une modestie et un humour décoiffants.


Blackolero : Pour commencer, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs? N'ayez pas peur de "faire long", nous avons de la place sur notre blog...

Jean Walsh : Je ne sais absolument pas comment me présenter ! Mmmm... je suis l'ex-femme de Charles Thompson/Frank Black. Voyons... nous avons vécu ensemble pendant 12 ans et 10 mois avant notre mariage improvisé à Las Vegas, où nous étions venus rendre visite à des amis. Notre couple a duré 16 ans et demi au total. Nous sommes toujours bons amis. J'ai un frère qui n'a jamais mangé de soupe. J'ai été le premier "manager" des Pixies, c'est à dire que j'étais leur amie et qu'ils m'avaient demandé de faire le tour des clubs pour distribuer leur première démo, parce qu'ils pensaient que j'avais l'air plus cool qu'eux et que les clubs les prendraient plus au sérieux ainsi. Malgré cette grave erreur de jugement, ils ont rencontré le succès. Rendez-moi visite sur www.myspace.com/jeanthecat.


- Quand et dans quelles circonstances exactement avez-vous rencontré Charles ?

Je crois que ça devait être à l'automne 1985. Je l'ai rencontré par l'intermédiaire de Kim et de son ex-mari John Murphy, qui était un vieil ami d'enfance. Au début, Charles était seulement un type avec lequel la nouvelle femme de mon ami allait former un groupe. (C'était au tout début des Pixies : ils n'avaient encore donné aucun concert, ni même enregistré de démo.) Lui et moi avons ressenti immédiatement une attirance intellectuelle très forte. Nous avions chacun un appétit vorace pour la personnalité de l'autre, mais nous avons été des amis proches pendant environ 6 mois avant qu'une relation sentimentale ne s'installe.


- Quand Charles était le leader des Pixies, aviez-vous conscience de l'importance de ce groupe ? Aviez-vous déjà une petite idée de l'influence qu'il allait exercer sur le monde du rock ? Ou en d'autres termes, vous arrivait-il de vous dire "Bon sang, je vis avec un génie !" ?...

Non, je n'imaginais pas que le groupe finirait par être "important" ou par avoir une quelconque influence. Minute, c'est affreux ce que je viens de dire ! Je veux dire que je les adorais, mais je ne me rendais pas compte du nombre de personnes à travers le monde qui finiraient par partager ce sentiment. Je crois que quand on est au milieu de ce genre de chose, ça paraît simplement marrant et excitant et qu'on ne pense pas vraiment à toutes les conséquences. (Soit ça, soit j'étais juste incroyablement naïve, inconsciente et ignorante. C'est tout à fait possible.)
Finalement, j'en suis quand même venue à me dire "Bon sang, je vis avec un génie", mais cela a pris beaucoup de temps – je dirais vers la fin des années 90. J'ai tendance à penser que cela vaut mieux. J'imagine qu'un jeune musicien qui rencontre le succès rapidement, et qui est entouré de journalistes et de fans qui passent leur temps à lui dire à quel point il est génial, a besoin quand il rentre chez lui de retrouver les bras aimants d'une femme dévouée, mais suffisamment sarcastique et peu impressionnable pour qu'il ait une chance de ne pas devenir un véritable enfoiré.


- Avez-vous vu venir la séparation des Pixies fin 1992 ? Etait-elle inéluctable selon vous ?

Eh bien oui, je savais que ça allait arriver. Je me souviens parfaitement que nous avons fait nos adieux à tout le monde après le dernier concert à Vancouver. Je savais à ce moment-là que Charles avait prévu que ce serait le tout dernier concert, mais lui et moi étions les seuls à savoir. J'ignorais franchement s'il allait vraiment le faire ou s'il avait seulement besoin d'un break et pouvait encore changer d'avis, c'est pourquoi je n'ai pas tenté de le convaincre d'en parler aux autres. C'était un mélange bizarre de nervosité, de soulagement et de culpabilité.


- Qu'est-ce qui, de votre point de vue personnel, a motivé cette séparation ? Avez-vous approuvé la décision de Charles d'entreprendre une carrière solo ?

Je crois que la raison de la séparation était sans doute que Charles se sentait prisonnier d'une situation où il ne s'amusait plus, où il avait l'impression d'être impuissant, et qu'il ressentait le besoin de se libérer, de repartir à zéro pour pouvoir être à nouveau créatif. C'est seulement ma théorie. Il serait peut-être d'un autre avis. J'ai soutenu à 100 % sa décision de partir en solo, simplement parce que je voulais qu'il soit heureux, qu'il soit à l'aise avec lui-même et qu'il se sente libre d'un point de vue créatif. Un mec doit faire ce qu'il a à faire. [A boy’s gotta do what a boy’s gotta do.]


- On raconte que c'est vous qui avez suggéré à Charles de nommer son groupe "The Catholics". Est-ce vrai ?

Oui, c'est moi qui l'ai suggéré... un peu en blaguant. Nous étions tous dans la camionnette, en tournée, et nous discutions de nos éducations catholiques respectives. Charles n'est pas catholique, mais Scott Boutier, Dave McCaffrey, Lyle Workman et moi-même avons tous reçu une éducation catholique, et nous avions des tas de souvenirs d'enfance super-marrants à nous raconter. Le catholicisme est sans aucun doute la religion la plus comique !
J'adore absolument tous les membres des Catholics, non seulement ceux que j'ai cités plus haut mais aussi Dave Philips et Rich Gilbert, qui ont rejoint le groupe plus tard. On ne peut rêver de rencontrer un meilleur groupe d'être humains. Mon rêve serait de vivre un jour avec eux tous dans une grande maison. On pourrait même réserver une belle chambre d'ami à Charles.


- Quelle était votre implication artistique au sein des Catholics ?

Quasi nulle ! À part quelques pochettes de disques et l'habituel "Hé, peux-tu écouter ça et me dire ce que tu en penses ?"


- À part la célèbre et magnifique Speedy Marie, y a-t-il d'autres chansons que vous pensez ou savez avoir inspirées à Charles ? Subbacultcha, Nadine ?...

Hé, bien vu ! Vous avez raison. Il y en a quelques autres, comme King and Queen of Siam, Letter to Memphis, I Love Your Brain, Is She Weird, Blown Away, I Could Stay Here Forever, San Antonio, TX, I Don't Want to Hurt You (Every Single Time) et Strange Goodbye. Je crois qu'il m'a dit que Headache parlait de moi, mais je ne vois vraiment pas en quoi (à part le fait que je lui ai probablement donné un million de migraines), ainsi que I Will Run After You (bien qu'il ait écrit cette chanson peu avant de s'enfuir !)


- En règle générale, saviez-vous quand Charles écrivait une chanson à votre sujet ? Ou était-ce une surprise à chaque fois ?

Je n'ai jamais su avant qu'elle soit terminée. Il cache bien son jeu ! Cette expression ["He plays it close to the vest", ndt] n'existe probablement pas en français, du coup la phrase ne veut rien dire pour vous. Je suis désolée.


- On a l'impression que Charles ne s'arrête jamais de travailler : quand il ne compose pas, c'est qu'il est en train d'enregistrer ou de "tourner"... Il a lui-même déclaré un jour que s'il le pouvait, il sortirait un nouveau disque tous les 3 mois, comme le faisaient les premiers groupes de rock'n'roll. Rassurez-nous, lui arrivait-il de se reposer quand vous viviez avec lui ? Ou bien emmenait-il toujours sa guitare partout, prêt à pondre une nouvelle chanson en 5 minutes ?

J'ai bien ri en lisant cette question. Vous avez raison : il travaille comme un fou et il est incroyablement prolifique. C'est indéniable. C'est très excitant de vivre avec quelqu'un de si enthousiaste. Mais votre question "Lui arrivait-il de se reposer ?" me donne envie de mettre en ligne une de ces vieilles vidéos que j’ai tournées pour lui dire "Alors, tu me crois maintenant quand je te dis que tu ronfles, Charles ?", où on le voit endormi sur le canapé, produisant des ronflements d'un niveau sonore industriel dangereusement élevé, avec une demi-chaussette pendouillant de son pied.


- Charles est dans une situation très particulière. En tant que leader (ex-leader ?) des Pixies c'est une légende ; en tant qu'artiste solo, il est pratiquement ignoré et incroyablement sous-estimé. On a souvent l'impression que, quoi qu'il fasse, il ne parviendra jamais à faire oublier les Pixies... Beaucoup de ses fans trouvent cela rageant. Est-ce aussi votre point de vue ou êtes-vous plus philosophe ?

Eh bien, cela me chagrine dans la mesure où je pense que son écriture et sa manière de chanter se sont améliorées à tel point que beaucoup de ses chansons solo sont absolument magnifiques et admirables. Je veux que le monde reconnaisse cela. S'il n'avait pas fait partie des Pixies, si au contraire il avait d'abord été connu en tant que Frank Black, je pense que la musique de Frank Black bénéficierait d'une reconnaissance et d'une influence absolument énormes, et qu'elle recevrait le respect qu'elle mérite. D'un autre côté, je comprends parfaitement les fans qui ne voient pas au-delà des Pixies. Je fais la même chose avec d'autres groupes que j'aime. Les chansons des Pixies sont phénoménales, mais pour beaucoup de gens, cela va au-delà des chansons elles-mêmes : c'est aussi parce qu'elles sont liées, sur un plan émotionnel, à un moment de leur passé qu'elles sont si particulières et intouchables à leurs yeux. Est-ce que j'aime les disques solo de Johnny Marr et de Morrissey autant que j'adore n'importe quel album des Smiths ? Non. Je peux comprendre.


- Pensez-vous avoir exercé une influence, même minimale ou ponctuelle, sur la musique de Charles, son style, son inspiration ? Vous associait-il parfois à l'écriture de ses chansons ?

Je pense en effet l'avoir influencé. Je ne veux pas paraître égocentrique en disant cela. Quelle que soit l'influence que j'ai pu avoir, elle était insconsciente et naturelle. Nous étions extraordinairement proches en tant que couple et quand on est dans une relation comme celle-là, il est tout naturel que chacun des deux influence la manière dont l'autre pense et se comporte. Il a eu cet effet sur moi et je suis sûr de l'avoir eu sur lui.
Il me demandait effectivement mon avis sur ses chansons, et c'était facile parce que je pouvais lui dire ce que je pensais vraiment, et il pouvait me répondre indifféremment "Hé, tu as raison" ou "Tu es complètement cinglée" sans qu'aucun des deux ne se vexe.


- Charles et vous avez chanté vos adieux sur le très beau Strange Goodbye (Honeycomb, 2005). C'est certainement une expérience troublante et qui sort de l'ordinaire. Racontez-nous cela si vous voulez bien.

Ce qui sort de l’ordinaire, en fait, c’est que cela n'a pas été si troublant que ça. Je pense que le stress d'avoir à chanter la chanson a eu raison de toute possibilité d'émotion. Je ne suis pas chanteuse. Je chante mal. Je ne chante même pas Happy Birthday dans les fêtes. (Mais si je pense qu'on me regarde, je fais semblant.) Donc, chanter et être enregistrée s'annonçait selon toute probabilité comme une expérience incroyablement humiliante. Mais il m'a demandé de le faire et que pouvais-je dire, nous n’étions plus ensemble mais j'aimais ce mec comme un membre de ma famille, et j’aurais fait n'importe quoi pour lui. Donc j'ai dit oui. Et maintenant, quiconque m'écoute chanter cette chanson peut constater que j'ai vraiment fait n'importe quoi...
Dans un geste typique de lui, Charles m'a envoyé les paroles la veille au soir et m'a prévenu qu'il ne serait pas présent à l'enregistrement. Je me suis donc retrouvée en studio avec un ingénieur du son, Ben Mumphrey, qui m'a plus ou moins expliqué comment je devais la chanter, et j'ai fait de mon mieux.
Cela dit, je pense vraiment que c'était un geste magnifique de sa part, et une façon très appropriée et amusante de dire adieu à notre relation.


- De tous les albums qu'a sortis Charles avec ou sans les Pixies, quel(s) est (sont) votre (vos) préféré(s) ?

Cette question est trop difficile ! J'adore tellement de chansons sur tellement d'albums. Honnêtement, je ne sais pas. Je sais que c'est une réponse décevante et je m'en excuse, mais je ne peux pas prendre un disque en particulier et le placer au-dessus des autres. Il y a un album méconnu que j'adore, c'est Oddballs, la collection de faces B de Frank Black. Certains enregistrements ont un son un peu brut de décoffrage, mais il est vraiment difficile de trouver de meilleures chansons que Can I Get a Witness et Man of Steel. Et son hommage à John Candy, un acteur qu'il adorait : At the End of the World. Charles a vraiment été très affecté par la mort de John Candy, et je trouve cette chanson absolument magnifique. Oui, Oddballs est sans aucun doute un de mes albums préférés.


- Connaissez-vous bien les autres Pixies ?

Oui. Je suis très proche de Joe et de sa femme Linda, je les vois tout le temps. Ils sont tous les deux incroyablement marrants et c'est un vrai plaisir de passer du temps avec eux. Nous avons pris ensemble beaucoup de repas délicieux et bien arrosés, et en fait nous allons remettre ça dans quelques jours pour le réveillon de Noël !
J'adore Dave et je vais voir son trio de magiciens/comédiens The Unholy Three à chaque fois que j'en ai l'occasion. Leur spectacle est extraordinaire. David est un individu unique, bon et fascinant. En fait, c'est lui le premier membre des Pixies que j'ai rencontré, bien avant que le groupe n'existe. Il était un ami de l'ex-mari de Kim (un vieil ami à moi), John Murphy. Un soir, nous sommes sortis en boîte tous les trois. Nous n'imaginions pas que nous allions nous fréquenter pendant des années ! Kim n'est pas à Los Angeles donc, malheureusement, je ne la vois pas très souvent. Elle, David et Joe ont eu la gentillesse de venir à un de mes spectacles de comédie quand ils ont commencé à répéter à L.A. pour la tournée de reformation. Ça m'a beaucoup touchée. La dernière fois que j'ai vu Kim, c'était à un concert [des Pixies] en 2005 et c'était vraiment génial. Nous avons toutes deux traversé pas mal de moments difficiles ces 20 dernières années, et je me sens liée à elle.


- Avez-vous vous-même une expérience de la musique ? Faites-vous partie, ou avez-vous fait partie d'un groupe ?

Je crois que ma plus grande contribution à l'humanité est le fait que je n'ai jamais fait et ne ferai jamais partie d'un groupe…


- Vous êtes actrice et semblez avoir un véritable don pour la comédie, ainsi qu'un certain goût pour le cinéma expérimental. Quels sont vos projets immédiats et vos ambitions professionnelles à plus long terme ? Avons-nous une chance de vous voir un jour (bientôt ?) sur les écrans français ?

Je fais surtout de la scène ici à Los Angeles. Je jouais autrefois au Groundlings Theater, au cas où l'un de vos lecteurs en aurait entendu parler. J'ai écrit le pilote d'une sitcom l'an dernier et au début ça paraissait assez prometteur, mais c'est au point mort. Malheureusement, le seul écran français sur lequel vous me verrez risque d'être celui de votre ordinateur ! Je fais beaucoup de courts-métrages comiques et j'ai joué dans un film indiciblement mauvais intitulé Rectuma, que vous pouvez peut-être dégotter quelque part... Je me sens coupable de vous avoir dit ça. Le réalisateur est un type super-sympa. Je devrais dire "extrêmement non-traditionnel et désargenté" au lieu de "indiciblement mauvais", sinon je ne trouverai plus jamais de boulot dans cette ville.


- Dernière question : est-ce que vous partagez la francophilie de Charles ?

Absolument ! En octobre dernier, je suis allé seule à Paris pour mes premières vacances depuis six ans, et je me suis amusée comme jamais. Au lieu d'aller à l'hôtel, j'ai loué un superbe appartement rue de la Reynie. Je n'ai pas vraiment fait les attractions touristiques, je me suis simplement baladée, j'ai mangé de délicieux repas, et j'ai acheté les plus merveilleuses paires de bottes et de chaussures du monde. Je suis impatiente de revenir à Paris. Si je pouvais me le permettre, je m'y installerais sans hésiter.


Interview réalisée en décembre 2007. Traduction : Jediroller.

Toutes les photos qui illustrent cette interview, à l'exception de la 1ère, proviennent de l'album photos personnel de Jean Walsh. Les photos 3 et 4, inédites à ce jour, ont été prises par Michael Halsband, auteur des fameux portraits qui agrémentent le livret de Frank Black (1993) et la front cover de Teenager of the Year (1994).

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01 janvier 2008

Les heureux gagnants !

Voici les quatre gagnants de notre concours de Noël, tirés au sort hier matin par Frédéric, le fils de Ray la Manta (photo) :

  • 1er prix : Pierre Colombat
  • 2e prix : Jérôme Lemarquis
  • 3e prix : David Misslin
  • 4e prix : Emmanuel Wino

Toutes nos félicitations à eux... ainsi qu'aux quatorze autres participants qui ont répondu correctement à nos questions, et dont l'érudition sera peut-être mieux récompensée la prochaine fois !

PS : Nous invitons Jérôme Lemarquis à répondre dès que possible à l'email que nous lui avons envoyé !


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