¡BLACKOLERO!

Frank Black, Black Francis, Pixies, Breeders

26 avril 2009

Kim parle de "Minotaur"

Entertainment Weekly a publié vendredi une interview de Kim Deal dans laquelle elle évoque principalement la sortie de Minotaur et le label anglais 4AD, qui a publié tous les albums des Pixies et où, selon elle, "tout le monde était vraiment bizarre".

Elle affirme notamment n'avoir "pas du tout" été consultée lors de la préparation du coffret (dont Artists in Residence affirme qu'il a été élaboré "en collaboration avec les Pixies"). Selon elle, le véritable maître d'œuvre de l'affaire, c'est le graphiste Vaughan Oliver. "Il n'y a pas du tout de nouvelle musique. Il ne s'agit que d'emballage. Le type d'Artists in Residence [Jeff Anderson] ne nous a pas contactés pour qu'on enregistre quelque chose. On ne nous a rien demandé. Ce n'est pas la musique qui compte dans cette histoire. Ce sont les illustrations."

"Certaines personnes vont être dingues en voyant ça, poursuit Kim. C'est une nouvelle étape dans la manière de présenter la musique. Ce n'est pas seulement un nouveau cellophane autour d'un vieux disque. C'est assez flippant. Certains de ces trucs ont l'air dingues. Vraiment dingues. Certains fichent la trouille. Les images sont très étranges, et je ne suis pourtant pas facilement troublée. Il ne s'agit pas seulement d'images dégoûtantes, certaines d'entre elles sont véritablement dérangeantes."

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Minotaur Shock


Merci à tous ceux qui nous ont signalé l'info et se sont inquiétés de notre silence. Non, Blackolero n'est pas mort, oui, Blackolero était au courant de la parution de Minotaur, mais Blackolero avait tout simplement autre chose à faire...

Évidemment, vous êtes désormais tous au courant, mais restons professionnels.

Comme nous l'annoncions il y a peu, le collectif de designers Artists in Residence, spécialisé dans les coffrets de luxe, s'est lancé dans un travail sur les Pixies. Nous subodorions des rééditions, bonne pioche, aucun inédit ne s'est frayé un chemin dans les coffrets Minotaur, qui paraîtront le 15 juin.



Le premier coffret, dit "Deluxe", comprendra :
  • les cinq albums studio des Pixies : Come On Pilgrim (1987), Surfer Rosa (1988), Doolittle (1989), Bossanova (1990) et Trompe le Monde (1991), en CD et Blu-ray (cinq disques au total), avec de nouveaux livrets signés Vaughan Oliver, le graphiste des éditions originales, qui a mis dans le coup le photographe Simon Larbalestier ;
  • le DVD du concert à la Brixton Academy de Londres en 1991 ;
  • les clips vidéo ;
  • peut-être des pistes bonus ;
  • un livre de 54 pages.
L'"édition limitée" comprendra tout cela et y ajoutera : les cinq albums sur vinyle 180 grammes, un tirage de Vaughan Oliver, et un livre de 72 pages, le tout dans un grand coffret.

Tarif : $175 pour l'édition "Deluxe" (un peu plus de 130 euros au cours actuel), $450 (environ 340 euros) pour l'édition limitée. On sait au moins d'où vient l'allusion (curieusement "black-francisienne", vu son actuelle fixation mythologique) au Minotaure : pour mettre la main sur un de ces coffrets, il faudra qu'on soit aisé.

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15 avril 2009

The Breeders - Fate to Fatal : MP3 et vidéo




Télécharger le MP3 (clic droit et "Enregistrer sous...").

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13 avril 2009

Le monde selon Grand Duchy

Du 6 au 13 avril, Black Francis et Violet Clark, alias Grand Duchy, ont été rédacteurs en chef invités de Magnet Magazine. Après avoir répondu à une interview, ils ont, chaque jour pendant une semaine, partagé leurs "prises de position culturelles", dont voici un récapitulatif.


  1. Les films de Woody Allen , «le plus grand philosophe/cinéaste du XXe siècle».
  2. le champagne rosé, «mais comme nous ne savons pas comment faire l'accent sur le "e", nous disons "champagne rose"».
  3. The Room de Tommy Wiseau, que certains n'hésitent pas à qualifier de "plus mauvais film jamais réalisé".
  4. The Cars, le groupe de Ric Ocasek.
  5. Le magazine de décoration à tendance rétro Atomic Ranch.
  6. Le centre Pompidou : «C'est comme chez Willy Wonka, sauf que les œuvres d'art remplacent les bonbons, et qu'on n'a pas le droit de les manger. (...) La dernière fois que Grand Duchy a rendu visite à "The Pomp", nous avons été impressionnés par un tableau méditatif d'Ellsworth Kelly : une immense étendue bleu nuit. À notre retour aux States, nous avons écrit et enregistré une chanson à propos de ce tableau. La chanson est nulle, mais c'est un joli souvenir.»
  7. Les comiques Tim and Eric et Zach Galifianakis.
  8. Les happenings : «Ils sont quotidiens au royaume de Grand Duchy. Aujourd'hui, une femme d'un certain âge a pendu son linge, vêtue uniquement de gants de dentelle noire. Elle s'est ensuite immergée jusqu'au menton dans un bain de boue et a chanté l'hymne national de Grand Duchy pendant une heure. À la fin, réunis autour d'elle, nous avons trinqué à sa santé avec du champagne rosé en criant "Parmesan ! Parmesan !"»
  9. Paolo Conte, que Black Francis a découvert grâce au propriétaire du Bikini à Toulouse, «qui est aussi un cuisinier fantastique» (le gars du Bikini, pas Conte).
  10. Les médecines parallèles : «Nous croyons que bien des maladies sont dues à des déséquilibres émotionnels que le rythme infernal de la vie moderne nous fait négliger et qui dégénèrent en ulcères, troubles du sommeil, dépressions, maladies cardiaques, phobies alimentaires et de toutes sortes, vagues douleurs et cancers (sic). (...) C'est pourquoi, dans notre Grand Duché, sont désormais pratiquées des méthodes futuristes (c'est-à-dire non-invasives et préventives) de soulagement émotionnel. Nous consacrons du temps à l'étude de l'homéopathie, des essences florales, de l'acupuncture, du reiki et d'autres formes de médecine énergétique qui réalignent les méridiens énergétiques et les impulsions nerveuses de la personne afin de calmer les douleurs et de restaurer le bien-être.»
    Sans commentaire.
  11. Celle-ci va faire plaisir à Ray la Manta : Carbon/Silicon, duo formé par Mick Jones (ceux à qui il serait nécessaire de présenter M. Jones peuvent tout de suite aller au coin, merci) et Tony James (Generation X, Sigue Sigue Sputnik), est salué autant pour sa musique que pour la démarche désintéressée qui consiste à proposer toute sa production en libre téléchargement.
    Preuve supplémentaire de bon goût de MM. Jones et James, la chanson proposée en écoute est inspirée du roman Snow Crash (Le Samouraï virtuel en VF, si vous tenez vraiment à le savoir) du génial Neal Stephenson et porte en guise de titre le nom du guitariste dingo Buckethead.
  12. Le dernier épisode est consacré à un top 5 des hôtels, en 3e position duquel figure un établissement parisien : l'hôtel Montalembert, dans le VIIe arrondissement. C'est beau, la vie de rock star.

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12 avril 2009

Santiago à louer


Joey Santiago participe au projet multimédia Songs About Time du groupe de l'ex-Weezer Matt Sharp, The Rentals. Présenté comme "un an en photographies, films et musique", il s'agit d'une série d'EP enrichis de nombreux contenus multimédias, qui seront vendus sous forme de téléchargements et en éditions limitées "deluxe".

Le premier "chapitre", The Story Of A Thousand Seasons Past, est disponible depuis le 7 avril, avec un EP 4-titres aux sonorités résolument pop. On y retrouve nettement la patte de Joey sur l'inaugural Song Of Remembering.










Merci à Carl pour l'info !

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10 avril 2009

Blog !

Un nouveau blog, daté d'hier, a fait son apparition sur Blackfrancis.net.



Parmi les quelques infos lâchées dans cette édition, notons que la chanson Il Cucchiaio (puisque c'est l'orthographe correcte de ce mot qui signifie "cuillère" en italien), dont une version acoustique est proposée parmi les "Exclusive tracks" du site, existe aussi en version "full band", enregistrée à Luxembourg.

En fera-t-il autant avec Rabbit Hole ? "C'est une chanson difficile. Beaucoup d'accords. J'aurais besoin d'Eric Drew Feldman pour enregistrer celle-là."

Un peu de généalogie aussi : "Je descends d'une longue lignée de patrons de saloon, taverniers, barmen, vendeurs d'alcool, bouilleurs de cru... qui remonte jusqu'aux origines des États-Unis. J'ai trois frères qui exercent tous un métier en relation avec la vente d'alcool."

Enfin, surprise finale, les peintures visibles derrière Black Francis sur la vidéo sont ses œuvres (Violet #3 et Violet #4). Il compte en faire des posters qui seront vendus sur son site.

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07 avril 2009

Grand Duchy : "Devenir comme Brad Pitt et Angelina Jolie"

Magnet Magazine publie une interview de Violet Clark et Black Francis, qui seront également "rédacteurs en chefs invités" pendant toute la semaine. Chaque jour, un nouveau message des têtes couronnées de la pop apparaîtra sur le site.



Voici notre traduction de l'interview.

MAGNET : J'admire les couples qui font de la musique ensemble, parce que même si cela peut être excitant, cela peut aussi créer de la tension entre vous. Craigniez-vous cela quand vous vous êtes lancés dans ce projet ?

Charles : Je suppose que la seule crainte était de ne pas faire quelque chose de bien. Ou peut-être, puisque nous étions un couple, que quand nous présenterions ce travail au reste du monde, tout le monde dirait "Oh, génial. Ils font ça en couple. Il traîne sa copine derrière lui maintenant." Heureusement, les réactions n'ont pas l'air d'aller dans ce sens. Nous sommes heureux que tout le monde fasse preuve de tant de maturité.

Violet, aviez-vous fait de la musique auparavant ?

Violet : J'en ai fait toute seule pendant des années, avec des synthétiseurs et des boîtes à rythme, et j'ai enregistré un album juste avant de rencontrer Charles. Je suppose que c'est parce qu'il savait cela qu'il a commencé à me demander de faire des choeurs. J'ai fini par chanter sur Bluefinger et jouer de la basse sur Svn Fngrs. Mais [avec Grand Duchy] c'était la première fois que je contribuais à l'écriture des chansons.

Un texte de Charles accompagnait les exemplaires du CD de Grand Duchy envoyés à la presse. On y lisait : "Elle aime les années 80. J'ai passé la fin des années 80 à essayer de détruire les années 80." Vous venez donc d'univers musicaux différents.

Violet : Peut-être. Ce n'est pas si tranché que ça. Il ne s'agit pas seulement des années 80, c'est la musique pop. Une sensibilité pop à laquelle, au long de son parcours, Charles ne s'est pas spécialement intéressé.

Charles : C'était juste une référence. Que voulaient faire les Pixies quand nous avons débuté en 1988 [sic, NDT] ? Je suppose que nous étions "anti-années 80" - pas tellement contre la pop/new wave mais plutôt contre le hard rock commercial ou les excès du hair metal. Je ne sais pas si les Pixies essayaient d'être quoi que ce soit, mais nous essayions de ne pas être ça. Nous en aurions d'ailleurs été jncapables. Voilà mon rapport aux années 80. Il se trouve que Violet aime une grande partie de la musique pop de cette décennie, particulièrement dans sa première moitié.

La production soignée de Petits Fours contraste avec ce que Charles a fait ces derniers temps.

Violet : On a passé pas mal de temps en post-production, ce qui n'intéresse pas tellement Charles.

Charles : Ce n'est pas évident, il y a toujours des exceptions. Mes deux premiers albums solo sont pleins de synthés, grâce au producteur, Eric Feldman. Ce n'est peut-être pas quelque chose que les gens associent avec moi, mais ce n'est pas comme si je n'avais jamais touché un synthétiseur. Le dernier album des Pixies est plein de synthés. Je ne suis pas aussi marqué à ce niveau que les Ramones ou je ne sais qui. Je crois que le disque de Grand Duchy sonne "pop" mais pas trop lisse. Par exemple, nous avons joué presque toutes les parties de basse et de batterie nous-mêmes, ce qui lui donne un côté brut, à la Velvet Underground, on joue quelques mesures à la batterie et on passe ça en boucle. Avec un vrai batteur, on aurait perdu cette naïveté.

Violet : La naïveté est un thème important de ce disque. Ne pas penser à ce qu'on ne peut pas faire, mais à ce qu'on peut faire en tant que musiciens qui ne savent pas forcément jouer de tous les instruments.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées pendant l'enregistrement ? Y avait-il des choses que l'un adorait et que l'autre voulait balancer par la fenêtre ?

Charles : Seulement des sensibilités différentes et une crainte de l'univers de l'autre. Je n'ai pas de problème avec le rock garage super-abrasif des années 60, Violet si. J'ai un problème avec des choses trop propres ou trop jolies qui peuvent plaire à Violet.

Violet : Au début, ça nous stressait parce qu'on se sentait menacé par la contribution de l'autre.

Charles : On a un esprit de propriété quand on écrit une chanson, parce qu'on sent dans quelle direction elle va aller.

Charles, je ne me rappelle pas de quand date votre dernière chanson écrite à quatre mains.

Charles : J'en ai écrit quelques-unes avec Reid Paley pour deux de mes albums solo, mais c'est le seul exemple ces dernières années. Au sein des Pixies, j'ai écrit deux chansons avec Kim. Je n'ai pas fait beaucoup de collaborations. C'est très dificile quand on n'a pas l'habitude. On a l'impression que l'autre ne sait pas ce qu'il fait. Il n'a pas le même vocabulaire que vous. Avec Violet, il a fallu que je me calme et que je me rende compte qu'elle apportait ce vent de fraîcheur, et que j'étais un peu dans le rôle du vieux bonhomme rassis.

D'une certaine manière, Violet avait l'avantage de connaître la musique de Charles, alors que Charles a dû découvrir cet aspect de sa femme.

Violet : Exact. Il doit avoir entendu mon disque, que j'ai fait seule avec des séquenceurs et des synthés, environ 5 000 fois maintenant. Au début, il était très dubitatif (à l'égard de ma musique), mais depuis il a complètement changé d'avis. Le fait d'absorber ce disque sur le long terme lui a ouvert les yeux sur beaucoup de choses.

J'ai vu sur votre page MySpace une chronique de l'album traduite de l'allemand, via un service du type Babelfish, je suppose : "Qu'ils soient riches tapis de son ou de spacey Geblubber, il donne tous les habituels oblique Thompson compositions sucrées et une facilité, comme elle l'a orienté vers la pop, les premiers albums solo du poids lourd Kodzko tête ne peut plus être entendu."

Charles : Nous adorons les traductions Google. Je m'en sers pour poster des infos cryptées sur les blogs ou les forums. C'est curieux de voir à quel point l'Internet abolit les règles. Nous sommes des citoyens comme les autres, qui envoient des messages à leurs amis sur MySpace ou mettent à jour leurs photos sur Facebook. Quand on est un artiste qui publie des disques, même à petite échelle, c'est marrant de pouvoir se laisser aller et ne pas avoir à se la jouer "Moi qui suis un musicien de rock relativement connu, je ne vais pas m'abaisser à interagir avec les fans de manière si informelle."

Violet : Le temps où on prenait des poses est révolu. Le temps est venu d'être extrêmement créatif et productif.

Charles : En ce moment, nous nous amusons à créer des micro-sites. Nous on avons six ou sept. Nous y mettons des mini-films qui nous ont pris dix minutes à faire. Je ne sais pas si quelqu'un les regarde, mais on se fait plaisir avec cette installation artistique qui change sans cesse.

Vous avez des enfants dont certains son très jeunes. Allez-vous partir en tournée ?

Charles : Nous examinons les candidatures de nounous rock 'n' roll. Nous en avons une à Los Angeles qui s'appelle Emma et que nous aimons beaucoup, mais elle n'est pas toujours disponible.

Violet : Des concerts, il va y en avoir. Nous voulons le faire et beaucoup de gens veulent que nous le fassions, ce qui nous fait très plaisir.

Charles : Nous allons essayer de donner quelques concerts en veillant à ce que nos enfants puissent être pris en charge. Ce n'est pas évident, mais ce n'est pas comme si nous en avions assez, comme si nous pensions devoir renoncer à la musique maintenant que nous avons des enfants : "À partir de maintenant, on ira aux rencontres parents-professeurs et on sera pragmatiques." Quel ennui ! On doit trouver le moyen d'être une famille d'artistes. Si Larry Fein des Trois Stooges y est arrivé, je peux y arriver aussi.

Larry Fein était le premier à vivre comme ça ? Je ne connais pas son histoire.

Charles : Je me rappelle avoir lu qu'il vivait dans des hôtels avec sa famille. Les parents de notre nounou ont composé Afternoon Delight, elle a grandi sur la route et dans les studios d'enregistrement. J'ai entendu des musiciens dire "Jamais mon gamin ne sera élevé dans ce milieu horrible." Moi, j'adorerais que mes enfants soient des entertainers ou des artistes.

Une minute. Ce n'était pas un peu bizarre pour votre nounou de savoir que ses parents ont écrit Afternoon Delight, quand on connaît les paroles de cette chanson ?

Violet : Je crois que la chanson parle de sa conception. Je trouve ça génial. Elle a une très grande confiance en elle parce que ses parents ont écrit cette chanson qui parle de faire l'amour et qui est devenue un énorme tube. Difficile de faire mieux.

Charles : Je crois qu'ils ont aussi écrit un des grands succès de John Denver. Take Me Home, Country Roads.

Charles, allons-nous revoir Black Francis dans le futur ?

Charles : Je suppose. J'ai cet album, The Golem, qui sort bientôt, un beau et grand coffret qui est presque prêt. Je crois que je vendrai ça sur mon site. Les critiques de Grand Duchy sont vraiment bonnes et je me rends compte qu'il y a tout une partie du public que je n'intéresse pas quand je suis seul. Mais s'ils m'entendent dans les Pixies ou avec Violet, je suis équilibré par une présence féminine et ça leur plaît. Je suis prêt à continuer dans cette voie si ça peut nous aider à devenir comme Brad Pitt et Angelina Jolie. Ce serait super.

Entretien : Matthew Fritch

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05 avril 2009

20 ans après

Pour le plaisir (et pour les anglophones), un tout jeune Black Francis interviewé par la télé néerlandaise pour la sortie de Doolittle :



À voir aussi dans les "Vidéos similaires", un passage à la télé française en 91, ne serait-ce que pour le magnifique accent de l'intervieweur quand il évoque "Davide Lynche"...

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Pixies in Residence

Selon le site web d'Artists in Residence, une collaboration avec les Pixies aura lieu en 2009.

A+R est un "collectif de designers dont le but est de réunir musique et arts visuels dans des éditions de grande qualité". On leur doit notamment les versions "deluxe" et "ultra-deluxe" de la série Ghosts I-IV de Nine Inch Nails : de luxueux coffrets contenant CD, vinyle et livre d'art. Ils ont également travaillé pour Sigur Rós et Beck.

Vu les déclarations récentes des uns et des autres, il y a fort à parier que le projet Pixies portera sur des rééditions ; mais on peut toujours espérer un petit inédit ou deux, ce qui serait bien le moins pour encourager les fans à débourser le coût élevé des productions A+R.

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04 avril 2009

The Tale Of Lonesome Twitter

Devinez qui vous pouvez suivre sur Twitter?

MrBlackFrancis | violetgclark

03 avril 2009

Les sages paroles de Black Francis

Animateur radio sur la BBC au Pays-de-Galles, Adam Walton a eu l'idée de créer un blog dans lequel il propose à des artistes confirmés de partager les fruits de leur expérience au bénéfice des nouvelles générations. Baptisé Words of Wisdom, ce blog propose les conseils de ces briscards sous forme de MP3. Et le premier "sage" de la liste n'est autre que Black Francis.


Résumons la chose pour les allergiques à l'anglais. BF commence par expliquer que s'il a un regret, c'est de ne pas avoir pris de cours de chant plus tôt dans sa carrière, car cela lui aurait permis de mieux préserver sa voix pendant les longues tournées. Puis il passe aux conseils. Et il n'y va pas avec le dos de la cuillère.

"Mon principal conseil est de sortir de votre bled et de jouer live partout où vous le pouvez," dit -il. "Consacrez-vous à cette vie. Quittez votre job, quittez la fac, renoncez à tout, comme un moine qui se consacre à Dieu. Montez dans une camionnette, une voiture ou un train, peu importe, du moment que vous sortez de chez vous pour faire ce que vous avez à faire, par tous les moyens. C'est mon conseil le plus important. Pensez à votre art, cherchez au fond de vous-même et soyez génial. Ne vous inquiétez pas de votre site web, de votre de management, de vos flyers, des photos de votre groupe ou de son nom, de votre liste de fans, de vos autocollants, de vos t-shirts ou de tous les trucs qui n'ont rien à voir avec la musique."

Walton a également recueilli les conseils, qu'on imagine moins radicaux que ceux de Black "abandonnez tout !" Francis, de Kristin Hersh, Kim Fowley, Colin Newman (de Wire), ou encore du producteur anglais Clive Langer.


Merci à notre correcteur anonyme :)

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02 avril 2009

Duane Jarvis est mort

Duane Jarvis sur scène avec Frank Black en 2006


Le guitariste et auteur-compositeur-interprète américain Duane Jarvis est mort hier à l'âge de 51 ans, d'un cancer du côlon.

Jarvis, que l'on peut entendre sur l'album Fast Man Raider Man, avait accompagné Frank Black sur la tournée américaine de l'automne 2006 (avec Eric Drew Feldman et Billy Block). Plus récemment, il avait participé à l'enregistrement de la musique originale créée par Black Francis pour le film muet Der Golem, qui paraîtra bientôt via blackfrancis.net.

En juin 2008, Black Francis avait participé à un concert de soutien destiné à prendre en charge une partie des frais médicaux de son ami.

Outre sa carrière solo, Duane Jarvis était surtout connu pour sa collaboration avec des artistes "country-roots" tels que Dwight Yoakam, Lucinda Williams, John Prine ou Michelle Shocked.

Sparklehorse, Danger Mouse et... Black Francis ?

Saleté de 1er avril ! Cette date me rend complètement parano, au point que j'en veux aux sites et labels qui diffusent des infos importantes ce jour-là. Prenez Pitchfork par exemple. Il a fallu qu'ils publient le 1er avril un article spéculant sur la collaboration (avérée et annoncée de longue date) entre Mark Linkous de Sparklehorse et Danger Mouse. Et si ce n'est pas une blague, c'est une sacrée nouvelle.

"À en croire une mystérieuse affiche apparue dans les boîtes aux lettres et sur les murs au dernier festival South By Southwest", écrit Tom Breihan sur Pitchfork, "l'album sortira finalement cet été. Et il ne s'appellera pas Dangerhorse ni Sparklemouse. Non, le titre est Danger Mouse and Sparklehorse Present Dark Night of the Soul. (...) La liste de contributeurs est démente : Nina Persson (The Cardigans), Gruff Rhys (Super Furry Animals), Jason Lytle (Grandaddy), Vic Chesnutt et les Flaming Lips, mais aussi Black Francis, Julian Casablancas des Strokes, Iggy Pop, Suzanne Vega et James Mercer (The Shins). Et David Lynch ? Il est écrit David Lynch."

Une info similaire parue la veille sur le site Stereogum semble confirmer qu'il ne s'agit pas d'un canular. Affaire à suivre de très près, donc.

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Bellia et les dinos

Le photographe Richard Bellia, dont nous avions publié une interview en 2006 (comme le temps passe), continue de nous donner régulièrement de ses nouvelles, que ce soit par mail ou au fil de son délectable blog.

C'est avec plaisir que nous faisons passer à nos amis belges et frontaliers son dernier communiqué : du 9 mai au 7 juin, l'Archéoforum de Liège présentera une exposition irrespectueusement intitulée Les Dinosaures du rock.

On pourra y admirer des photos extraites de son livre Un oeil sur la musique 1982 - 2007, avec notamment Iggy (ci-contre), The Cure, David Bowie, Joe Strummer, Fela Kuti, Léo Ferré, Serge Gainsbourg, James Brown et bien sûr les Rolling Stones, mais aussi les plus surprenants Radiohead, Kurt Cobain, Marilyn Manson et... Pixies.

Voilà qui promet des débats enflammés sur le caractère "dinosaurien" des uns et des autres, mais Bellia ne serait pas Bellia s'il ne profitait pas de l'occasion pour froisser quelques susceptibilités...

Un message d'intérêt général

enquête : l'avenir du disque

L'excellent webzine Le Mag Indie Rock, qui me fait par ailleurs l'honneur de m'accueillir parmi ses rédacteurs, veut vous demander votre avis sur l'avenir du disque au temps du téléchargement et du streaming. Ça se passe ici. Répondez nombreux ! Il n'y a rien à gagner, mais vous me ferez plaisir, ce qui, vous l'admettrez, n'a pas de prix.

01 avril 2009

Grand Duchy: Luxembourg Special Time

À voir sur Pitchfork TV. Il s'agit apparemment d'un supplément vidéo réalisé pour l'édition japonaise de Petits Fours.

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